La forêt occupe plus de 25 000 hectares, soit près du tiers de la superficie de la Métropole. Elle offre une grande diversité écologique liée au positionnement géographique de l'agglomération. La population est très attachée à ce patrimoine forestier. Cela s'exprime essentiellement par une très forte demande des habitants pour des espaces de détente et de loisirs.
Cette fonction d'accueil du public est primordiale pour les forêts périurbaines. Elle ne doit pas pour autant faire oublier les fonctions écologiques et économiques, toutes aussi importantes à préserver et à concilier, pour une gestion durable de la forêt.
La Métropole a décidé de s'engager dans une politique forestière
forte en devenant animatrice, il y a plus de 10 ans, d'une Charte
Forestière de Territoire.
Ce document partenarial regroupe l'ensemble des actions menées par tous les acteurs de la forêt sur les aspects social, économique et environnemental du milieu forestier.
Un premier plan d'action, validé en 2005, proposait 53 actions pour la période 2004/2008, essentiellement tournées vers l'accueil du public. La plupart de ces actions ont été mises en œuvre et certaines se poursuivent encore aujourd'hui.
Les partenaires ayant souhaité continuer cette démarche, un nouveau plan d'action a été rédigé pour la période 2010/2013. Celui-ci a été approuvé par la Métropole et signé par les partenaires durant l'été 2010. 73 nouvelles actions ont ainsi été réalisées sur les 111 proposées (4 ayant été abandonnées).
Encore une fois, les partenaires ont souhaité lancer une nouvelle phase de concertation. Les discussions menées en 2014 ont abouti à la rédaction d'un nouveau plan d'actions portant sur la période 2015/2020. Ce dernier a été validé le 20 avril 2015 par le Conseil de la Métropole. 40 nouvelles actions sont ainsi proposées pour les prochaines années.
Consulter le nouveau plan d'actions de la Charte Forestière de Territoire.
Les
trois forêts domaniales de Roumare, Verte et La Londe-Rouvray qui
s'étalent sur notre territoire ont décroché le label national Forêts
d'exception. La Métropole est le quatrième site à être ainsi
labellisé en France (après Fontainebleau, Verdun et la Grande
Chartreuse).
Comme son nom l'indique, ce label est décerné à des massifs forestiers qui justifient un caractère exceptionnel. Il a pour vocation de préserver, développer et mettre en valeur le patrimoine naturel, culturel et historique des forêts concernées, tout en permettant la production de bois de qualité. Ce label atteste également que ces forêts, gérées par l'Office National des Forêts, apportent une réponse adaptée et durable aux attentes de la société vis-à-vis des espaces forestiers. Celles-ci doivent enfin s'inscrire dans une dynamique locale forte.
Différentes spécificités ont conduit à l'obtention de ce label :
La labellisation Forêts d'Exception constitue donc une reconnaissance de la qualité du travail déjà entrepris notamment dans le cadre de la Charte Forestière de Territoire, tout autant qu'un encouragement à le poursuivre.
Plaquette de présentation du label Forêt d'Exception©
Favoriser une mobilisation accrue de la ressource en bois, dans le strict respect de la gestion durable de la forêt et d'une bonne articulation des usages (bois d'oeuvre, bois industrie, bois énergie), tel était l'objectif de l'appel à manifestations d'intérêts « DYNAMIC Bois » lancé en mars 2015 par l'ADEME dans le cadre du comité stratégique de filière bois.
Parmi la centaine de projets déposés, celui situé sur le territoire de la Métropole fait partie des lauréats. Nommé AMI Bois (pour Amélioration de la MobIlisation des Bois sur le territoire de la Métropole), ce projet rassemble une dizaine de partenaires autour d'une volonté commune : faciliter et optimiser l'interface entre la forêt et les consommateurs de bois (notamment les chaufferies biomasse) du territoire via un diagnostic de territoire de la filière mais surtout une animation auprès des propriétaires forestiers (publics (communes) et privés).
Il s'agit essentiellement ici de mobiliser une nouvelle ressource (peuplements pauvres, cloisonnement, bois de petites propriétés privées non exploitées aujourd'hui...) de type bois énergie et bois industrie même si, dans un pas de temps plus large, cette mobilisation pourra également devenir à terme une nouvelle ressource en bois d'oeuvre de qualité, pour des sites offrant des sols favorables à une sylviculture dynamique et rentable, mais fragiles, en utilisant des essences à haute valeur ajoutée.
Le bois bocager sera également intégré à cette réflexion.
La lettre AMIbois - n°1 - mars 2016
Dans le cadre de ce projet un diagnostic sylvicole territorial a été réalisé. Celui-ci est un cadre pour rappeler les enjeux de la forêt sur le territoire AMI Bois et indiquer des recommandations à suivre par les partenaires lors des opérations sylvicoles en lien avec le projet. Il présente les stations et les peuplements forestiers présents sur le territoire ainsi que les principaux enjeux environnementaux et patrimoniaux sur la Métropole. Le tissu socio-économique forestier est également abordé. Conformément au Schéma Directeur de Gestion Sylvicole (SRGS) en Haute-Normandie, des recommandations de gestion sont mentionnées selon les thématiques pour la bonne réalisation des investissements sylvicoles subventionnés dans le cadre du projet pour lesquels des informations et recommandations générales sont également précisées en vue du dépôt de dossiers de demande d'aide.
Diagnostic sylvicole (90Mo)Toujours dans le cadre du projet AMI Bois, des fiches de bonnes pratiques d'exploitation forestière ont été réalisées. Rédigées par des acteurs de la forêt privée (Centre régional de la Propriété Forestière de Normandie) et de la forêt publique (Office National des Forets), ces fiches ont pour but d'éviter les mauvaises surprises pendant et après un chantier. Elles décrivent les particularités du terrain à prendre en compte et les précautions qui en découlent. 8 situations particulières sont décrites et analysées afin que le propriétaire, son gestionnaire ainsi que le ou les intervenants puissent se poser les bonnes questions.
Vous pouvez télécharger l'ensemble des fiches ou uniquement celle qui vous intéresse grâce aux liens ci-dessous.
Bonnes pratiques pour le respect de l'environnement et de la biodiversitéPour mieux connaître sa ressource forestière mobilisable, la Métropole a décidé de réaliser, dans le cadre du projet AMI Bois, un Plan d'Approvisionnement Territorial. Il s'agit d'un outil de modélisation développé par la Fédération Nationale des Communes Forestières (FNCOFOR) qui permet, dans un premier temps, d'estimer la ressource disponible pour ensuite modéliser les prélèvements en bois réalisables dans les 20 prochaines années dans des conditions de gestion durable.
Grâce à une réflexion avec l'ensemble des acteurs du projet, le potentiel de bois mobilisable ainsi estimé a pu être mis en perspective avec les besoins en bois « énergie » sur le territoire (consommation des chaufferies bois, consommation en bois bûche des ménages...).
Le film ci-dessous présente donc le territoire forestier de la Métropole de Rouen Normandie riche de 25 000 hectares de forêts publiques et privées, ainsi que les principaux enseignements du Plan d'Approvisionnement territorial sur le renouvellement de la forêt et la production de bois. Une forêt qui vit, refuge de biodiversité, c'est aussi une forêt qui se renouvelle et qui produit du bois utilisé localement en faisant vivre une filière !
Comme prévu initialement, le projet AMI Bois est aussi l'occasion de lancer une réflexion sur le développement de la filière bois de haies bocagères. En effet, ce débouché apparait comme un point stratégique car il garantit la préservation des haies qui possèdent des atouts multiples notamment en terme de biodiversité.
Ainsi une expérimentation a été menée en 2017 par la Métropole avec l'intégration de plus de 500 tonnes de plaquettes issues de bois bocager dans l'approvisionnement de la chaufferie de Mont-Saint-Aignan, avec l'accord de l'ensemble des acteurs directement parties prenantes de cette chaufferie : CORIANCE, Biocombustibles SAS, l'association EDEN et les Défis Ruraux.
Un petit film explicatif présentant les étapes de cette mobilisation particulière a été réalisé par Biocombustibles SAS sur le sujet.
Afin de valoriser son patrimoine forestier exceptionnel, développer une véritable politique d'éducation à la nature et à l'environnement et éveiller la curiosité de chacun, la Métropole a mis en place un réseau de Maisons des Forêts sur les communes de Saint-Etienne-du-Rouvray, Orival et Darnétal.
Avec le soutien financier de :
Ce projet ambitieux fédère et mobilise de nombreux partenaires :
l'Europe, le Département de la Seine-Maritime, la Région
Haute-Normandie, l'ADEME, l'ONF et les associations qui possèdent des
savoirs à transmettre à tous les publics.
Que vous
soyez enseignants, animateurs de centre de loisirs, membres d'une
association ou tout simplement un usager de la forêt… Ces Maisons des
forêts sont les vôtres !
Créé en 1966, le parc animalier de la forêt de Roumare, situé sur les
communes de Canteleu et de Val-de-la-Haye, est le lieu privilégié
d'observation de la grande faune forestière régionale.
Chaque
année, plus de 300 000 visiteurs viennent y admirer les cerfs, daims,
chevreuils et sangliers qui y vivent.
Cet équipement est géré par l'Office National des forêts (ONF). Il a fait l'objet en 2004 d'un programme de restructuration afin d'améliorer à la fois les conditions d'accueil du public et le confort de vie des animaux. Cette restructuration, qui a été financée conjointement par l'ONF (15%), la Métropole (35%) l'Europe (50%), a notamment permis l'agrandissement des enclos des animaux, l'aménagement de points d'observation permettant au public de mieux approcher les animaux, et enfin l'installation de nouveaux panneaux pédagogiques…
Les frais d'entretien et de fonctionnement du parc sont entièrement supportés par la Métropole (85%) et l'ONF (15%).
Ce parc, qui possède le label tourisme et handicap, est accessible à tous gratuitement toute l'année, alors n'hésitez pas à venir le découvrir ou le redécouvrir !
Situé en forêt domaniale de Roumare, à proximité du parc animalier, l'Arboretum du Petit Charme vous propose de partir à la découverte de 37 essences du monde entier grâce à l'aménagement de 4 circuits imbriqués nommés TERRA, RAMUS, GEMMA et FOLIUM.
Cet Arboretum de 5 ha possède une vocation scientifique forte. En effet, il a été planté en 1975 en collaboration avec l'INRA d'Orléans pour tester la résistance des espèces forestières non indigènes à la pollution de l'industrie pétrolière. Il sert dorénavant à suivre le comportement de ces arbres face au changement climatique. Il est le seul arboretum du quart nord-ouest à être d'intérêt national pour l'ONF.
L'intérêt de ce site est également pédagogique et touristique.
En effet, les arbres, maintenant à maturité, expriment toutes leurs
caractéristiques : forme, dimensions, écorce, floraison, fruits,
couleur,...
C'est pourquoi l'ONF (34%), la Métropole (34%) et la Région
(33%) se sont associés pour organiser son ouverture au public
renforçant par la même occasion le pôle d'attraction du parc
animalier voisin.
C'est ainsi que des cheminements ont été créés et des
équipements installés afin de faciliter l'observation de tous
publics, mais en gardant l'esprit forestier des lieux.
Cet arboretum n'est pas un parc, merci de le respecter en restant sur les sentiers aménagés. Comme le parc animalier, l'arboretum est accessible à tous (label « Tourisme et Handicap ») gratuitement et toute l'année.
Afin d'exploiter toutes ces richesses, des documents ont été créés
pour en savoir plus sur les espèces qui y sont mises en valeur mais
aussi pour proposer aux enfants une visite plus ludique. Les
animateurs et/ou enseignants pourront même y trouver des éléments
pour animer des sorties alliant nature, géographie, utilisation du
bois...
N'hésitez pas à les télécharger !
- Livret
pour enseignants et animateurs - Présentation de l'arboretum
- Livret
pour enseignants et animateurs - Exercices et animations
- Livret
grand public
Si vous êtes équipé d'un lecteur Mp3 vous pouvez également
télécharger les 38 plages explicatives de votre visite à l'arboretum
(document de 40 Mo).
Ce document est aussi idéal pour
les malvoyants.
Télécharger le fichier
Nombre de téléchargements : 833
Entièrement réalisé à l'aide de techniques manuelles par des jeunes en réinsertion professionnel en 2010. Ce projet soutenu notamment par la DRAC et la Métropole et encadré par l'association culturelle turque de Canteleu, a mobilisé de nombreux partenaires dont l'association Education et Formation et le pôle emplois de Canteleu.
Forêt domaniale de Roumare : parcelle 268, entrée par la route forestière du Petit Charme
Carte correspondante : IGN Top25 n° 1911ET (G2)
Coordonnées GPS : Longitude : 0.9782 - Latitude : 49.3991
En véhicule
À partir de ROUEN
À partir de SAINT-PIERRE-DE-MANNEVILLE
À partir de SAHURS
Stationner votre véhicule sur les accotements sans bloquer la barrière.
L'entrée de l'arboretum est un peu plus loin, après la barrière, sous le porche.
Par le bus à partir de Rouen
Une ligne spéciale dessert le parc animalier.
Cette ligne est au départ du parking du Mont-Riboudet à Rouen et présente de nombreux arrêts sur Rouen et Canteleu avant d'atteindre le parc animalier. Aller ensuite à l'arboretum à pied. Attention, la ligne ne fonctionne qu'à la belle saison, les mercredis, samedis, dimanches et jours fériés. Pour plus de renseignements, contacter le réseau ASTUCE par son site internet : reseau-astuce.fr ou au 02 35 52 52 00
À pied à partir du parc animalier
Photos et infos sur l'arboretum sur le site de l'ONF
Cette partie de la forêt de La Londe-Rouvray ne bénéficiait pas de sentiers balisés pour les promeneurs et randonneurs (hormis le GR2®), alors que la topographie et la richesse des lieux s'y prêtaient grandement.
Partant de ce constat, la Métropole et l'ONF, dans le cadre de la Charte Forestière du Territoire et de la démarche « Forêt d'Exception® » dont les forêts domaniales rouennaises aspirent à obtenir le label, se sont lancés dans un projet de circuits pédagogiques à partir de la Maison des forêts d'Orival. La société IKEA s'est associée à ce projet en tant que mécène.
Quatre sentiers ont été balisés et dotés de quelques équipements (panneaux directionnels, escalier, garde-corps, rondins de stabilisation de sentier...). Ils permettent de découvrir un milieu de vie très riche à l'équilibre fragile, mais aussi les vestiges d'une occupation humaine ancienne qui se cachent au cœur de la forêt domaniale.
Ces circuits portent le nom de "Plateau boisé", "Vallon", "Oppidum"
et "Troglodytes". Vous pouvez les découvrir via un petit guide édité
spécialement pour leur découverte :
Les
sentiers pédagogiques autour de la Maison des forêts d'Orival .
Le guide est également disponible auprès des Maisons des forêts et des Offices de Tourisme de la Métropole. Il est également téléchargeable en pdf sur le site internet de l'ONF.
Sous les arbres, les racines de Rouen
UN PROJET POUR COMPRENDRE L'HISTOIRE DE L'AGGLOMERATION
Les forêts périurbaines rouennaises, déjà inscrites dans une Charte Forestière de Territoire, constituent l'un des sites choisis pour développer la démarche "Forêt d'Exception®" initiée par l'ONF au niveau national. C'est un patrimoine varié qui doit être mis en valeur et inscrit dans une réelle dynamique territoriale : une histoire et des vestiges à mieux connaître, des richesses écologiques et paysagères à préserver et partager, une nature pour tous aux portes de la ville.
Dans ce cadre, l'ONF, la Métropole et la DRAC (Service Régional de l'Archéologie) ont décidé de monter un projet pour comprendre et appréhender l'histoire et l'évolution du territoire boisé de l'agglomération de Rouen.
Au sud de Rouen, le cours de la Seine dessine une boucle prononcée qui circonscrit la presqu'île de Rouvray en partie couverte par l'actuelle forêt domaniale de La Londe-Rouvray. Plusieurs sites archéologiques majeurs ont été identifiés depuis longtemps à l'endroit où le méandre se ressert le plus. Il s'agissait évidemment d'un endroit-clef pour "fermer" et par conséquent fortifier et contrôler l'ensemble de la presqu'île.
C'est ce secteur qui a été choisi pour approfondir les connaissances grâce notamment à de nouvelles technologies telles que le LIDAR* qui a été mis à disposition de l'ONF par le Groupement d'Intérêt Public Seine Aval (GIP Seine Aval). Ainsi, l'ONF et la DRAC ont pu exploiter les données en mettant en évidence les anomalies topographiques. Des prospections sur le terrain ont, ensuite, été mises en place afin d'en vérifier la pertinence archéologique.
L'oppidum d'Orival était un large site fortifié couvrant plusieurs dizaines d'hectares à la fin du 2è âge du Fer (IIè-Ier siècles avant J.-C.). Adossé à la vallée de la Seine, cet oppidum vient de dévoiler de nouveaux secrets.
Deux entrées du site fortifié ont été identifiées ainsi que l'emplacement d'un quatrième rempart (trois autres étant déjà connus). De nouvelles hypothèses sont formulées avec la découverte d'une voie d'origine antique reliant Rouen à l'oppidum et la présence de nombreux temples gallo-romains aux alentours de l'oppidum.
D'après la DRAC, il est maintenant supposé que ces lieux formaient, sous le Haut Empire (Ier-IIIè siècles après J.-C.), le grand sanctuaire de la Cité des Véliocasses, territoire dont Rouen devint la capitale à partir de la fin du Ier siècle avant J.-C.
Grâce à ces recherches nous avons désormais une meilleure compréhension de l'occupation ancienne de ce territoire faisant maintenant partie de la forêt de La Londe-Rouvray.
Afin de mettre en valeur pour le public ces nouvelles découvertes, un court métrage a été réalisé.
Il est également visible sur le site internet de l'ONF (www.onf.fr) ainsi que ponctuellement à la Fabrique des Savoirs de la Métropole à Elbeuf et à la Maison des Forêts d'Orival.
LA TECHNIQUE LIDAR*
Les forêts
recèlent de nombreux vestiges archéologiques, souvent conservés
sous forme de micro-reliefs plus ou moins prononcés. Outre des
sites particuliers, les structures parcellaires, voieries et
autres, restent inscrites dans la microtopographie des parcelles
forestières en l'absence de nivellements postérieurs. Le caractère
protecteur de la forêt fait que les vestiges y sont en général
beaucoup moins érodés ou perturbés que dans les zones agricoles ou
urbanisées. La détection se fait le plus souvent lors de
prospections au sol, méthode qui a toutefois de nombreuses
contraintes et limites, notamment en raison de la présence des
arbres et la végétation basse. La technique LIDAR (Light Detection
and Ranging) permet maintenant à l'archéologie forestière de faire
de grands pas. Il s'agit d'une prospection aérienne laser qui
"efface" la strate arborée et donne la possibilité d'une lecture
des anomalies topographiques sur de vastes surfaces. Le Lidar,
transporté à bord d'un avion ou d'un hélicoptère, émet entre 5 et
15 impulsions laser par m2. Ces impulsions sont renvoyées vers
l'avion après avoir touché la végétation et/ou le sol. C'est
ensuite le temps aller-retour de chaque impulsion qui permet de
déterminer l'altitude de l'impact. L'intensité du signal renseigne
aussi sur les propriétés physiques de l'objet rencontré. Cette
technique de télédétection fournit des nuages de points
géoréférencés (en 3D). Cette base de données gigantesque doit
ensuite faire l'objet d'un traitement informatique.